Les Marais, me voilà prête à y descendre. A ce qu’il parait, un Dragon noir semble cracher ses méfaits, ce n’est sans doute point le seul. Les ennemis y sont nombreux, aussi, je dois me préparer à en affronter quelques uns. Soyons logique, que faire contre un noble guerrier à la l’épier bien affutée ? Et bien tout simplement s’ouvrir à la mort et lui laisser l’opportunité de venir se frôler au corps. Ainsi, de son orbe sombre elle saura se faire maîtresse pour un temps.
Point de préparatifs, juste ma besace et quelques fioritures. Surtout, ne point oublié mon amulette. Elle m’apporte paroles qui se dictent au vent, ainsi qu' intuition évanescente, qu’en s’en vient proie ou chasseur. Je contrôle juste qu’elle soit bien à l’intérieur. C’est le cas. Bien, Mon Roi m’attends à l’entrée des Terres marécageuse, il y a quelques petites chose que je me dois de savoir. Il sera bon guide.
Un dernier regard à Tneru, il dort encore affalé sous la table. Aussi, on a bien profité du début de soirée. D’ailleurs, j’ai encore quelques rappels. C’est ma tête qui me le dit …
Il est l’heure à présent.
Je rejoins ma chambre, il va s’en dire que je préfère nettement ma demeure au sein de notre campement. Ma foi, parfois il faut savoir faire des concessions.
Je sors de la vétuste pièce et me rends vers une de sœurs GerGer. Je paie ma nuitée, et c’est avec ravissement que je découvre que j’ai de quoi de payer, sans même avoir une autre dette sous les bras. De toute façon il y a bien d’autres solutions pour venir à bout d’un problème …
Bref, allons donc prendre ce fameux wagonnet qui mène vers d’autres mystères. Le chemin est sans encombre, et vraiment aisée de le pratiquer. Sa Majesté doit déjà être là haut entrain de m’attendre, n’allons guère le faire patienter en trainant le long du chemin pour essayer d’écouter la roche.
Ca y est, enfin, j’y suis … le voilà mon Roi, qui m’accueille bras ouvert. L’instant est à la découverte de point principaux de ces Marais. Je suis étonnée de voir autant de monde, combien de temps cela fait il que Melrath est vide ? Voilà ou y a dissimilitude. Tout de suite, il me fait découvrir ou se trouve moyens de se faire des moyens. L’ogre savant vaut la peine d’aller le titiller selon les dires. Ce que je m’empresse d’aller faire bien sur sans compter avec le démon qui surveille. Je ne m’en occupe, point autre chose de bien plus important à faire. Nadhir essaie de me protéger de sa magie, quand à Tanis que nous avons croisé semble essayer de faire barrière de son corps. Défenseur de plus faible, voilà qui me fait sourire.
Quelques coups pleuvent sur moi, mais une protection valant bien mieux que ce que je peux proposer à cet instant, la douleur se fait moins vorace que ce qu’elle ne devrait être. Jusqu’à ce que la bulle éclate et que le Nécromancien au couleur de feu réussisse à me faire gouter à son sort …. Je rigole, j’ai eu ce que je voulais, une quête achevée, et dans le sang. Qu’importe qu’il soit fier de son acte. Qu’importe qu’il jouisse de sa puissance. Moi, je m’offre à la mort.
Quelques formules échangées avec l’âme en peine et un retour aux Terres. Il est tant que j’aille me restaurer. La taverne est bondée en cette folle soirée, Tiens, voilà mon preux tortionnaire qui s’en vient. Dommage qu’il m’a volé les quelques piécettes qui garnissait ma bourse, j’aurais encore été capable de lui offrir un chope pour sa Bravoure. Un regard en coin, cela vient il de moi ?
Le ventre plein et reposée, me voilà enclin à retourner à l’extérieur. Un Inconscient m’a demandé si je pouvais lui ramener certaines choses contre des Pièces d’or. Voilà qui me remboursera moi-même.
Des chenilles qu’il faut abattre, voilà au moins quelque chose qui me fera passer le temps. Je ne peux encore regagner ma demeure au campement. Autant s’occuper d’une quelconque manière. Bien qu’un avéré danger soit imminent, j’ai décidé d’œuvrer juste devant les portes de l’Auberge. Un regard vers les Etoiles, et je conçois ce qu’elles esquissent au fin fond du firmament. J’acquiesce simplement de la tête. Je m’y prépare …
Rebelote, sauf que cette fois-ci, à défaut d’un nécromancien, voilà un Guerrier qui s’avance, celui-là même qui porte les mêmes couleurs que Malicius. Son blason est autre. Je n’ai point envie de lu faire face, que s’il veut me caresser de sa masse, qu’il le fasse de face ! Rien ne vient, sauf un coup mortel s’en venant de derrière.
Dommage finalement, j’aurais bien aimé voir ses yeux. Il est trop tard pour faire volte-face, alors, à nouveau j’embrasse le trépas.
Décidément, je n’aurais bientôt guère plus l’opportunité d’échanger quelques phrases avec la donneuse. Trop régulièrement je m’entretiens avec …
D’ailleurs, je reste moins longtemps. Je reviens à la vie.
Je passe devant l’auberge des Marais, et je vois là prêt de mon piège une tâche de sang qui ne ressemble aux autres. Curieusement je m’en approche … Une poignée de lettre sont griffonnée à peine plus haut que la tache vermillon. Je hausse un sourcil, puis déchiffre ce qu’il est écrit …. Tiens, je suis étonnement ravie que mon sang ai fait office d’encre. C’est alors que je me pose cette question là …
Par tous les Diables, est-ce que les Démons se ramolliraient ils eux aussi ??
Je plonge ma main dans ma besace, pour y chercher mon amulette, celle-ci peut m’être d’une grande utilité ici présent …
Par Lucifer, ou donc est cette foutu amulette ??
Je reste stoïque quelques couts instants …. Bons sang, mais c’est bien sûr !
Deux attaques, l’une rapprochée de l’autre … Les Gueux, ce ne peut être que ces vils Scélérats des EnferS !
Bien décidée à ne pas laisser échapper mon amulette, j’emprunte le chemin qui mène à leur monde. Combien de temps cela fait il que je marche tout en suivant des yeux les Etoiles qui se dévoilent ? Peu m’importe à vrai dire …. Je sais ou je me dirige. Point besoin d’écouter le vent s’acharner contre la Marée … Bientôt, ils raisonneront dans mes pensées.
Aussi étrange que cela puisse paraître je vois une étoile là, qui brille d’une lueur vacillante … C’est étrange aussi parce que cette lumière projette d’innombrables petites crachée de lumière. Des Papillons …. De Papillons, oui, voilà à quoi cela me fait penser ! Par Azazel, pourquoi cela me fait il donc penser à des Papillons ? Je secoue la tête, pour me remettre les idées en places. Voila t’il pas, qu’en cheminant vers la faction des EnferS je pense à des papillons ….
Je soupire longuement.
A force d’étrange raisonnement, j’arrive enfin dans une espèce de Hall sombre et épris de chaleur. Misères ces marches, faut vraiment aimer haleter pour se laisser aller aux confins du tunnel avec tant de paliers. J’aperçois présentement, leur signe rouge et écarlate.
Joli …
Je n’émets aucun doute … Il est évident que quelqu’un m’a vu. Malgré cela, je réfléchis à ce que j’ai entendu … Et si toutefois, le lieu est vide ? Et si toutefois, ils ont déjà tous désertés, préférant l’aube d’un nouveau jour ? L’Empire s’essouffle …. Leur Dieu les auraient ils abandonné ? S’ils cherchent …. Rien ne peut être perdu … Juste oublié. Mais point éphémère.
Je reste devant cette porte, indécise de savoir si oui, ou non je vais la heurter …
Décision prise je frappe du poing contre cette immense porte.
BAM BAM BAM …
Je ne vais guère m’égosiller non plus, aussi si personne ne se présente se sera toujours ma voix qui s’en portera bien mieux. Mais mon amulette, je vais la récupérer !