Gwydion

Le chemin n'avait duré plus de deux jours avant qu'elle ne se rende compte de sa véritable voie. Les Gardiens des EnferS. Ce nom mythique l'attirait comme les convictions de ce groupe de personnes. Elle avait mit peu de temps pour se décider, mais était contente de son choix.
Son arc accroché dans son dos, elle se dirigea vers la large bâtisse qui se dressait un peu plus loin devant elle.

Enfin arrivée devant l'enceinte du grand bâtiment, elle frappa à la porte et attendit. Quand enfin, on vint lui ouvrir, elle s'éclaircit la voix et parla :

Bonsoir, noble gardien. Je viens à la rencontre de votre général, en espérant avoir l'honneur de m'intégrer parmi vous.

Elle n'est pas loin.

Je viens de congédier pour un bref instant les gardiens. Je dois ouvrir cette porte lorsqu’elle se présentera. Elle a eut le courage de me contacter, et d'accepter mon invitation... Elle m’a un peu forcé la main.

Le son de ses pas se fait entendre. Elle arrive dans les méandres d'un monde au passé éternel et au futur esquissé par Hadès. La chaleur ne la dérange en rien dans son voyage. Elle avance lentement vers l'inconnu qu'elle souhaite rejoindre.

Avec une certaine précaution, elle frappe à la porte. Dans un reflexe, les deux gardiens qui se trouvent derrière moi se lèvent d'un seul être mais d’un signe de la main je les arrête.

Laisser! Je m'occupe d'elle!

Les deux gardiens se regardent surpris et coléreux en même temps. Je viens de prendre la seule distraction qui pouvait les animer.

Mes doigts s'étendent sur les gravures de la porte pour atteindre finalement l'ouverture. Le bout de mes doigts s’y engouffre. La porte s'entrouvre lentement et laisse une ombre fine s'infiltrer dans les profondeurs des Enfers.

Te voila!

La lourde porte se referme lentement après mon passage, arrachant presque quelques plumes à mon vieux corbeau. La porte complètement fermée, la voici devant son inconnu.

Nous n'avons pas eut le temps de discuter la dernière fois!
C'est le moment d'y remédier!

Je quitte ses yeux et lui tourne le dos. Mon corps fait face aux fresques qui parcours l'entré. Les bras croisés dans le dos, je longe les murs et admire les anciens. Après un court instant, je m'arrête sur le chemin de mon passé pour reprendre possession de mon présent, l'air de rien.

Connais tu l'Enfer, la peur, la haine...
Hadès?