Descente aux enfers d'un guerrier

Un escalier… Un symbole qui n’annonce rien de bon -§-…Elrindil regarda autour de lui pour être sûr que personne ne le suivait, et encore moins des membres du Souffle d’Eolia. Le guerrier commença à descendre lentement les escaliers. L’odeur n’avait rien d’humain. Elrindil était à peut près au milieu de l’escalier lorsqu’il songea à faire demi-tour. Il voyait une porte sombre se dessiner devant lui, tandis que la lumière derrière lui était trop loin pour que, maintenant, il fasse chemin inverse. Il attacha son bouclier dans son dos, leva son épée devant lui pour ne pas mourir dans une embuscade et continua cette descente aux enfers.

La porte était environ deux fois plus grande que lui. Il leva sa main libre, et frappa 3 fois. Il entendit ses frappement s’amplifier et résonner dans l’escalier et de l’autre coté de la porte. Pas de réponse. Il jeta rapidement un oeil derrière lui et se retourna vers la porte. Elle n’avait toujours pas bougée :
-EnferS ! Elrindil vient vers vous aujourd’hui pour vous rejoindre ! J’ai renié mes anciens alliés pour pouvoir être devant vous !

Elrindil regarda tout autour de lui. Les mosaïques tout autour de lui n’étaient rassurantes. Des flammes partaient du sol et s’étendaient sur les murs. Le feu était son élément, il n’aurait pas du frémir, mais les squelettes et démons qui arrachaient des bras, des jambes, ou des têtes d’humains semblaient bouger sous la lumière des quelques torches accrochées au murs.

Le guerrier pensa pour la deuxième fois à fuir, mais il avait dit son nom, il ne serait pas considéré comme un lâche. Il n’avait plus qu’à attendre…

- Que fais-tu ici, hérétique..?

Elrindil se retourna rapidement, le bouclier et son épée levés, prêt à ce battre. Il distingua rapidement le symbole qu’il avait pu observer dans tous les recoins. Il baissa lentement son épée, mais garda le bouclier en l’air, il ne fallait pas prendre de risque :

-Je viens ici pour vous rejoindre. Apparemment, votre faction fait partie des ennemis du Souffle d’Eolia, et j’en suis devenu un. J’ai alors pensé à vous pour les faire souffrir. Je sais que leur soi-disant neutralité cache leur vraie nature. Ils sont en fait comme ils vous décrivent, des monstres qui tuent pour le plaisir.

Le sentiment de haine d’Elrindil était présent dans chaque partie du corps. En pensant aux différentes façons de faire souffrir ses nouveaux ennemis, Elrindil sentait un frisson de plaisir lui parcourir la nuque. Un petit sourire se dessina sur son visage quand il eut parlé de les faire souffrir.